Articles
This section contains articles written by members of ACIHL, in English and French, but also contributions from activists, researchers and human rights specialists.We invite you to send your articles to the ACIHL president who will answer you as soon as possible concerning publication on this page.
Le Sommet islamique de Dakar et les droits humains
Le 11e Sommet islamique tenu à Dakar les 13 et 14 mars 2008, a franchi une nouvelle étape dans son histoire en apportant des nouvelles modifications à la Charte de l'Organisation de la Conférence Islamique (O.C.I.)[1] adoptée en 1972[2].
Il serait très long de rentrer dans les détails des nouvelles modifications de la Charte de l'O.C.I. Nous allons cependant examiner exclusivement celles concernant le respect des droits humains dans: le préambule de la Charte modifiée (I), ses objectifs et ses principes (II), et les nouveaux organes de l'Organisation (III).
Dignité humaine et guerre: Perspective islamique
La protection de la vie humaine et le respect de la dignité humaine sont à la base de l’enseignement de la religion musulmane.
La guerre qui menace cette vie et les différentes pratiques qui portent atteinte à cette dignité sont interdites par les règles du droit musulman ou la (Shari’a).
Nous allons commencer notre rapport par une présentation générale des règles du droit musulman ou la (Shari’a) (I), puis en évoquant les règles de ce droit mettant en lumière les différents pays en droit musulman (II), en insistant sur les règles interdisant toute atteinte à la dignité humaine (III), enfin, en donnant un exemple pratique de la mise en œuvre du respect de la dignité humaine à travers quelques articles de la Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en Islam de 1990 (IV).
L’entrée en vigueur de la Charte arabe des droits de l’homme de 2004
Le 15 janvier 2004 la Charte arabe des droits de l'homme de 2004[1] est entrée en vigueur, d'après son article 49 exigeant la ratification de 7 Etats arabes membres de la Ligue des Etats arabes, marquant ainsi une nouvelle étape dans le domaine de la protection des droits de l'homme dans le Monde arabe[2].
Le Sommet de la Ligue des Etats arabes, tenu à Tunis en mai 2004, a adopté cette nouvelle version de la Charte arabe[3]. Elle contient un préambule et 53 articles.
Introducción a los Estatutos Arabes En Derechos Humanos
La protection des droits de l’enfant au sein de l’Organisation de la Conférence islamique
Les ministres des Affaires étrangères des Etats arabes[1] ont tenu une réunion extraordinaire au Caire du 25 au 28 août 1969 à la suite de l’incendie de la mosquée Al-Aqsâ, à Jérusalem, qui est l’un des trois sanctuaires de l’Islam[2]. Cet acte a provoqué l’indignation et la protestation des musulmans du monde entier.
A la fin de leurs travaux, ils ont adopté le principe de la convocation d’une conférence islamique, en laissant au gouvernement marocain le soin de faire les préparatifs nécessaires. Trente cinq Etats ont ainsi été invités au premier Sommet islamique. Les participants à ce premier Sommet qui s’est tenu en septembre 1969 à Rabat (Maroc), ont décidé qu’une réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats participants aurait lieu au mois de mars 1970 à Djedda en Arabie saoudite en vue de créer une organisation régionale en jetant les bases d’un Secrétariat permanent pour assurer la liaison entre les Etats membres et pour coordonner leur action.
C’est la troisième Conférence des ministres des Affaires étrangères des Etats islamiques qui s’est réunie du 29 février au 4 mars 1972 à Djedda, en présence de vingt trois délégations des Etats islamiques qui a créé, en adoptant sa Charte, l’Organisation de la Conférence Islamique (O.C.I.), et en choisissant la ville de Djedda comme siège temporaire de cette organisation[3].
L’O.C.I., regroupe 57 Etats membres[4], et elle se compose de quatre organes principaux, treize organes subsidiaires et six commissions spécialisées[5].
Nous allons examiner dans cet article les efforts de l’O.C.I. dans le domaine de la protection des droits de l’enfant, en présentant la Déclaration sur les droits et la protection de l’enfant dans le monde islamique (I), et puis le Covenant des droits de l’enfant en Islam (II).
La Déclaration universelle des Droits de l'Homme et le droit musulman
La question de la compatibilité des règles de la sharî'a ou du droit musulman avec les normes des droits de l'homme, est posée à chaque fois qu'on parle du respect de ces droits et des libertés fondamentales dans le monde arabo-musulman.
L'objet de cet article est de présenter la position du droit musulman vis-à-vis d'un texte essentiel dans le domaine de la protection internationale des droits de l'homme, à savoir la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948.
The Status Of The individual And The Future Of International Humanitarian Law
We have chosen to examine the status of the individual while discussing the future of international humanitarian law, whose provisions are violated in many international and internal disputes, and in line with the wave of optimism which swept the international community on July 1, 2002, the date on which the International Criminal Court started to operate, and a new page was turned in the record of achievements of the international community in the field of protecting the individual and bringing war criminals and those who commit genocide and crimes against humanity to account.
We shall try in this introduction to explain the importance of protecting the rights of the individual. When we say the individual, we mean an individual, a group of individuals or non-governmental organizations, with special emphasis on the role of such organizations, particularly the International Committee of the Red Cross. We put the following question: do the provisions of the international humanitarian law give individuals direct rights as they give states?
The role of the Lawyer in the Use of Convention-related Mechanisms
The lawyer plays a central role in the legal system of any country. When the lawyer feels that his role is marginalized in enabling citizens to get their right, it could be said that the legal and judiciary system of a certain society at a certain time is seriously damaged, which might lead to chaos and hinder the progress of society at large in the end. There is no real development except under the rule of law which applies to the governors and the governed alike. We are reminded of this by the international declaration of human rights adopted by the U.N. General Assembly on December 10, 1948. The preamble to the declaration says that it is essential that human rights enjoy the protection of the judiciary system if people were not to be forced into rebellion in reaction to oppression and suppression.
La question des minorités et le statut des non-musulmans en Islam
La fin de la première guerre mondiale a marqué un progrès dans le domaine de la protection des droits de l'homme en instituant le régime des "minorités".
Ainsi, cinq traités de minorités ont été conclus entre 1919 et 1920 par les Etats vaincus. Ces traités ont reconnu aux minorités certains droits, et ils les ont placé sous la garantie de la Société des Nations. Et, comme cette organisation avait le pouvoir de recevoir des plaintes, on a parlé des minorités comme possédant "la personnalité juridique internationale" [1].
Les Déclarations islamiques des droits de l'homme
Au moment où on parle des projets pour le Grand Proche-Orient, de la démocratie et du respect des droits de l'homme dans cette région, des textes émanant de l'Organisation de la Conférence Islamique (Ci-après O.C.I.) [1] et des Organisations non-gouvermentales (Ci-après NGO) montrent à quel point le chemin est encore long et combien les efforts sont nécessaires pour sensibiliser les Etats de cette région à l'importance des droits de l'homme et à la nécessité de leur respect tant au niveau national que régional et international.